
L’or, métal précieux, offre de multiples possibilités d’utilisation et de recyclage. Son principal usage demeure la joaillerie, mais ses propriétés uniques, comme sa conductivité électrique exceptionnelle et sa résistance à la corrosion, le rendent incontournable dans l’électronique et les technologies de pointe.
L’or joue également un rôle clé dans la transition énergétique et constitue une valeur refuge pour les investisseurs et les banques centrales. Le recyclage de l’or inclut non seulement les bijoux, mais aussi les composants électroniques, bien que ce processus soit influencé par les fluctuations de prix.

Principalement destiné à la fabrication d’acier, le fer est un métal essentiel dans des secteurs variés, tels que l’automobile, la construction et la médecine.
Environ 98 % du fer extrait sert à produire de l’acier, qui est entièrement recyclable, contribuant ainsi à des économies de ressources et d’énergie. D’autres dérivés du fer, comme la poudre de fer et l’oxyde de fer, sont utilisés dans des applications spécialisées.

Bien qu’il ne soit pas un métal, le graphite possède des propriétés similaires, notamment une excellente conductivité thermique et électrique.
Disponible sous forme naturelle (34 %) ou synthétique (66 %), il est utilisé dans la fabrication d’électrodes, de batteries, de lubrifiants et dans les activités de fonderie. Le recyclage du graphite, bien qu’encore modeste, est en croissance, notamment dans des applications comme les garnitures de freins et l’isolation thermique. La mine du Lac-des-Îles, au Québec, est actuellement la seule productrice de graphite au Canada.

Le nickel constitue entre 8 % et 13 % des composants de l’acier inoxydable, apportant une résistance accrue et une protection contre la corrosion et les températures extrêmes.
Ce métal recyclable à l’infini conserve toutes ses qualités après chaque cycle de réutilisation. Environ 68 % du nickel contenu dans les objets en fin de vie est récupéré. En 2018, on estimait que 57 % de tout le nickel extrait était encore en usage grâce à sa durabilité et aux efforts de recyclage.

Le Québec et le Canada produisent déjà du lithium, notamment grâce à Sayona, qui exploite une mine en Abitibi ainsi qu’une autre au Manitoba.
Cependant, le potentiel d’extraction demeure considérable en raison des nombreux gisements de spodumène présents sur le territoire. En 2023, plus de 339 millions de dollars ont été investis dans l’exploration du lithium, graphite et terres rares, témoignant de l’intérêt croissant pour ce métal essentiel à la transition énergétique.